Entreprises et biodiversité : quels outils pour quelles décisions ?

ANALYSE COMPARATIVE ET OUTILS OPÉRATIONNELS POUR L’ACTION

Cahier Biodiv’2050 n°7

Entreprises et biodiversité : quels outils pour quelles décisions ?

Sommaire de la publication

1. ANALYSE COMPARATIVE

  • INTRODUCTION
  • LES ENTREPRISES, LA BIODIVERSITÉ ET L’ÉMERGENCE D’OUTILS DÉDIÉS
  • MÉTHODOLOGIE DE CHOIX DU PANEL D’OUTILS D’AIDE À LA DÉCISION ET ANALYSE COMPARATIVE
    • Tableau 1 : Analyse comparative des outils dédiés à la biodiversité
  • CONCLUSION

2. GUIDE OPÉRATIONNEL

  • ARBRE DE DÉCISION POUR SÉLECTIONNER LES OUTILS DÉDIÉS À LA BIODIVERSITÉ
  • LES FICHES OUTILS ET LES RETOURS D’EXPÉRIENCE

 

 

 

 

RÉSUMÉ

miniature Cahier 7

« Les points clés sont : l’équivalence écologique et l’exigence qu’il n’y ait pas de perte nette, ce qui implique l’exigence d’une additionnalité et de la prise en compte du long terme ; l’exigence de respecter la séquence E.R.C., dans laquelle l’obligation du « C » de compenser est à la fois un solde et une condition de la réalisation du « E » d’éviter et du « R » de réduire. S’y ajoute la reconnaissance des opérateurs de compensation, qui crée les conditions d’un nouveau métier, de normes professionnelles et ajoute aux moyens existants pour faire respecter la loi ; la création des « Sites Naturels de Compensation », nouvelle dénomination des « Réserves d’Actifs Naturels », dont je salue ici la brillante et brève existence, qui permettront d’anticiper, rationaliser et rendre plus cohérentes écologiquement les mesures compensatoires ; le renforcement de l’obligation de mettre en oeuvre les mesures compensatoires, condition sine qua non d’un développement durable des villes et des infrastructures ; le renforcement enfin, des mesures de contrôle, avec la création d’un registre national des obligations de compensation.

Le cadre existe donc, désormais. Il reste à le remplir et à l’appliquer. Avec une première étape, décisive : établir les décrets d’application, et une seconde, entre les mains des autorités administratives et des professionnels : créer un nouveau métier : opérateur de compensation. Un métier appelé à renforcer la place dans l’économie des solutions basées sur la nature et des emplois réellement verts.

Ce numéro de BIODIV’2050 explore ce nouveau cadre de la compensation écologique en France ainsi que les conditions de réussite de la mise en oeuvre de ce mécanisme à travers notamment l’analyse du suivi et du contrôle des mesures compensatoires. Il est également l’occasion de revenir sur la première expérimentation française de site naturel de compensation : l’opération Cossure, lancée en 2008. »