Nature et richesses des nations

Contribution

Objectif Zéro Artificialisation Nette

Sommaire de la publication

 

Partie I : De quoi parlons-nous ?

1. Cadrage philosophique : l’homme, la société, la nature

  • 1.1. TRADUIRE SANS TRAHIR LES DIVERSES MANIÈRES D’ÊTRE AU MONDE : DÉFI ANTHROPOLOGIQUE ET/OU UTOPIE POLITIQUE, Florence Brunois Pasina, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
  • 1.2. UN « CAPITAL NATUREL » ? LA VISION D’UN BIOLOGISTE, Gilles Bœuf, Université Pierre & Marie Curie
  • 1.3. LE CAPITAL NATUREL, UNE IMAGE RÉDUITE DES VALEURS DE LA NATURE ET DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES, Virginie Maris, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

2. Cadrage économique : de la « croissance » à la « croissance verte »

  • 2.1. QU’EST-CE QUE LE CAPITAL NATUREL ? Patrick Ten Brink, Institute for European Environmental Policy (IEEP)
  • 2.2. LA NATURE DANS L’ANALYSE ÉCONOMIQUE – PERSPECTIVE HISTORIQUE, Antonin Pottier, CERNA – MinesParisTech
  • 2.3. DE LA CROISSANCE À LA CROISSANCE VERTE, Stéphane Hallegatte, Geoffrey Heal, Marianne Fay et David Treguer, Banque Mondiale

Partie II : Tentatives de mesures

  • 1. LES ENJEUX MÉTHODOLOGIQUES DES « NOUVEAUX INDICATEURS DE RICHESSE », Florence Jany-Catrice Clersé-UMR8019, Université Lille1, Dominique Méda, Irisso-UMR 7170 / Université Paris-Dauphine/Collège d’études mondiales
  • 2. COMPTABILITÉ NATIONALE ET PRISE EN COMPTE DU PATRIMOINE NATUREL, André Vanoli, Association des comptables nationaux
  • 3. COÛTS ÉCOLOGIQUES NON PAYÉS : PREMIÈRES TENTATIVES DE CHIFFRAGES DE L’ACCROISSEMENT DE LA DETTE ÉCOLOGIQUE POUR LES ACTIFS NATURELS « CLIMAT », « AIR » ET « MILIEUX AQUATIQUES CONTINENTAUX », Jérémy Devaux, CGDD
  • 4. VERS DES OUTILS DE COMPTABILITÉ ENVIRONNEMENTALE AU NIVEAU INTERNATIONAL, Jean-Louis Weber, Comité scientifique de l’EEA
  • 5. INDICATEURS D’UTILISATION DE LA BIOMASSE : LA FAMILLE HANPP, Denis. Couvet, Frédéric. Ducarme, Vincent Pellissier, UMR MNHN-CNRS-UPMC-SU ‘CESCO’
  • 6. LA VALEUR DE L’EXTERNALITÉ CLIMAT, Baptiste Perrissin Fabert, CGDD
  • 7. ÉVALUER UN ACTIF NATUREL PAR LA VALEUR ACTUALISÉE DES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES, Philippe Puydarrieux, CGDD

Partie III : Intégration dans les choix économiques

  • 1. COMMENT CORRIGER LES DÉFAILLANCES DE LA MAIN INVISIBLE ?, Dominique Bureau, Conseil économique pour le développement durable et Xavier Bonnet, CGDD
  • 2. DES INNOVATIONS INSTITUTIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES POUR ACCROÎTRE L’INVESTISSEMENT DANS LE CAPITAL NATUREL, Harold Levrel, CIRED – AgroParisTech Fabien Hassan, Pierre Scemama, IFREMER et Anne-Charlotte Vaissière, LAMETA
  • 3. LES ENTREPRISES ET LE CAPITAL NATUREL : RISQUES, OPPORTUNITÉS ET LEVIERS D’ACTION, Aurélien Guingand, Vincent Hulin, Laurent Piermont, CDC Biodiversité
  • 4. RESSOURCES NATURELLES RENOUVELABLES ET COMPTABILITÉ DES ORGANISATIONS, Michel Trommetter, INRA, UMR 1215 GAEL, Université de Grenoble Alpes,
  • 5. LA PRISE EN COMPTE DU CAPITAL NATUREL PAR LES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS, Robin Edme, Pierre Reltien-Tellez, Jules Blanc, CGDD
  • 6. NATURE ET MONNAIE – DES RÉDUCTIONS D’ÉMISSION DE CO2 COMME NOUVEL ACTIF ÉLIGIBLE POUR LES BANQUES CENTRALES, Etienne Espagne, Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII)

RÉSUMÉ

QUALITÉ DE LA CROISSANCE ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE / DE QUOI PARLONS-NOUS ? / TENTATIVES DE MESURES / INTÉGRATION DES CHOIX ÉCONOMIQUES

Nature et richesses des nations

S’il est communément admis que le PIB est un indicateur imparfait et que la nature est un ingrédient décisif d’une croissance, il n’existe pas aujourd’hui de « vision partagée » sur la bonne façon de mesurer et d’intégrer la nature dans la « richesse des nations ». Ce qui est en jeu est la possibilité d’une croissance inclusive et soutenable.

Cette édition de la Revue du CGDD vise à exposer l’état des savoirs sur le « capital naturel ». Elle propose tout d’abord une réflexion interdisciplinaire sur les relations homme-nature-société, et sur la mise en forme économique du rôle de la nature dans la croissance.

Une telle ambition conduit à revisiter le principe de la valeur des biens publics et des biens communs, comme le climat et la biodiversité, qui participent à la richesse des nations.

Édito

Laurence Monnoyer-Smith

Commissaire générale au développement durable