Pour être complète et cohérente, une stratégie biodiversité doit couvrir l’ensemble des impacts d’une collectivité, c’est-à-dire couvrir les impacts sur la biodiversité de tout ce qui est nécessaire à son fonctionnement. Il est essentiel de s’intéresser aux impacts qui ont lieu sur le territoire mais aussi aux impacts indirects, délocalisés. Une stratégie biodiversité doit donc allier deux visions complémentaires : une approche locale et une approche globale.

Les politiques biodiversité des collectivités s’appuient aujourd’hui principalement sur des outils locaux comme les Atlas de la  biodiversité communale ou encore les diagnostics et inventaires écologiques. La mesure d’empreinte biodiversité, avec le Global Biodiversity Score (GBS), vient ainsi proposer une approche globale, en complémentarité de ces approches locales, déjà mises en place au sein de la collectivité. La démarche est comparable à l’approche de bilan d’émissions de gaz à effet de serre. La mesure d’empreinte biodiversité permet d’évaluer les impacts sur l’ensemble de la chaine de valeur (de la production des produits et des services jusqu’à leur utilisation par la collectivité ou par les citoyen·ne·s ).