Ile-de-Devant | Compensation et accueil du public sur une île de la Seine
Compensation, Ile-de-Devant_2025.04 ©CDC Biodiversité

L’ile de Devant, cette presqu’île de la commune de Conflans-Sainte-Honorine accueille aujourd’hui des mesures compensatoires pour les espèces protégées sur une surface d’environ 18 hectares.  Ces mesures visent à compenser une partie des impacts résiduels sur les espèces protégées générés par le projet du Tramway 13 phase 2, porté par Île-de-France Mobilités.

Compensation, Ile-de-Devant, photo 2, 2025.04 ©CDC Biodiversité

Hibernaculum

Après plus de 4 années de travail, la première phase des travaux sur le site s’est déroulée en début d’année 2025, encadrée par le pôle Maîtrise d’oeuvre. Le projet s’inscrit en parallèle de celui porté par la commune, qui vise l’ouverture au public de la presqu’île cette année.

Préalablement à l’accueil du public et des espèces cibles, des travaux conséquents d’évacuation des déchets ont été nécessaires, ainsi qu’une lutte contre les nombreuses espèces exotiques envahissantes présentes, menaçant de fermeture certains milieux.

Plusieurs zones ont été réouvertes afin de permettre le développement de lisières et du sous-bois, et ainsi de renforcer la stratification du boisement. Une partie des résidus de coupes a par ailleurs été réutilisée au sein de différents aménagements, comme une haie sèche ou des hibernacula pour la petite faune terrestre

Compensation, Ile-de-Devant, photo 3, 2025.04 ©CDC Biodiversité

Premières plantations « témoins » pour reconstituer le maillage de lisières

    Jusqu’ici homogène et de faible qualité écologique, le boisement, qui compose la majorité du site, accueillera fin 2025 de multiples plantations de diversification.

    Compensation, Ile-de-Devant, photo 4, 2025.04 ©CDC Biodiversité

    Reprise de la strate herbacée sur les milieux réouverts

      Au cours de cette année, des semis seront également réalisés sur les milieux ouverts et des gîtes à chiroptères posés au sein de l’îlot de vieillissement.

      Ces mesures amélioreront la qualité écologique du site, au bénéfice de nombreux chiroptères arboricoles et de l’avifaune des milieux arborés. Le Serin cini ou le Pic épeichette apprécieront ainsi le développement du sous-bois. Les oiseaux des milieux plutôt ouverts comme la Mésange à longue queue et le Verdier d’Europe profiteront de leur côté du renforcement et de la diversification des milieux ouverts.

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