À écouter : un podcast sur le projet de l’agriculture alternative de Pauline
A écouter : un podcast sur le projet Agriculture alternative de Pauline

Le podcast D’utilité Publique de la Caisse des Dépôts consacre un épisode au programme Nature 2050 via le projet de L’agriculture alternative de Pauline en Moselle.

« Agroforesterie et restauration de la biodiversité : un nouveau modèle agricole »

Ce podcast vise à présenter les enjeux autour de la transition des modèles agricoles en France vers une intégration de la biodiversité et de ses bénéfices pour les exploitations et élevages.

Emilie Drugeon s’est donc rendue au Petit-Tenquin en Moselle sur la ferme de Pauline Allier, porteuse d’un projet d’agroforesterie du programme Nature 2050.

Pauline Allier lui a présenté son élevage de moutons pour lequel elle veille à respecter le bien-être animal. Un des bénéfices attendus des arbres plantés ces deux dernières années, dans le cadre du programme, est d’apporter de l’ombre et des ressources fourragères pour les animaux.

Pauline explique également que la plantation des arbres a été stimulée pour les bénéfices environnementaux : « J’ai besoin que quand il pleuve, les racines puissent retenir la terre pour limiter l’érosion des sols et limiter les inondations ».

Nature 2050 : accompagnement et suivi de long terme

« Le programme Nature 2050 apporte un soutien financier pour la mise en place des travaux et des indicateurs qui vont nous permettre de mesurer l’impact du projet sur la biodiversité, le climat et son exploitation » explique ensuite Suzanne Rihal, responsable du programme Nature 2050 au sein de CDC Biodiversité.

En effet, les partenaires du projet et l’équipe du programme Nature 2050 ont défini plusieurs indicateurs pour suivre l’évolution des plantations et de la biodiversité sur la ferme jusqu’en 2050. Le taux de carbone organique dans les sols et d’abondance naturelle d’azote15 dans les feuilles permettent, par exemple, de suivre la trajectoire de la restauration écologique vers un stade mature attendu.

Les haies et la mare permettent également à de nombreuses espèces de revenir sur la ferme. Grenouilles, papillons et oiseaux sont déjà observés, comme le montre Pauline Allier à Emilie Drugeon lors de sa visite de la ferme.

« En 2050, j’espère que ma ferme sera plus verte qu’elle ne l’est aujourd’hui et représentera un modèle reconnu. Mon but est de démontrer que ce cercle vertueux peut exister », conclue Pauline.